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23 août 2012

Believing the Lie

believingIl y a quelques jours, j'ai refermé le dernier opus d'Elizabeth George. J'en ai gardé un léger goût d'Earl Grey dans la bouche.

Ça fait quelques années que je suis Lynley, Havers et compagnie. J'attends avec impatience les prochaines sorties en me demandant si celles-ci répondront ou non à mes attentes. Car, à mon goût, E. Georges a la sale manie de trop se documenter. Enfin, tout du moins de montrer qu'elle se documente beaucoup. Car tous ses romans abordent un thème particulier, placé plus ou moins au premier plan. Par exemple, elle traite du racisme anti Pakistanais dans le très bon Meurtre de la falaise, des relations entre le milieu politique et la presse à scandale dans Le visage de l'ennemi, ou du cricket et de la maladie de Charcot dans Un goût de cendres (si, si : ces deux thèmes dans un même livre !). Du coup de temps à autres on est submergé par des détails qui prennent le pas sur l'intrigue du roman. Le pire a été atteint de mon point de vue avec Mémoire infidèle, avec la moitié du roman qui était en fait les notes sur la vie de tous les jours qu'écrivait l'un des personnages principaux en vue de les confier à son psy. Je n'apprécie donc pas tous ses livres de façon égale, mais quand j'aime, j'AIME !

Bref, quand mon ami Amazon.fr m'a gentiment proposé d'acheter en prévente le prochain livre de la dame, j'ai sauté sur l'occasion. En anglais, car j'étais incapable d'attendre la traduction française. (Et puis c'est plus rigolo, même si toutes ces pages écrites en tout petit-tout petit font un peu peur au début). Ca s'appellera La ronde des mensonges en français.

Dans Believing the Lie, il y a tout ce que j'attends des romans d'E.Georges : une enquête à élucider, des jeux de pouvoir au sein de New Scotland Yard, de l'amitié, de l'imperfection humaine, des relations familiales complexes, de la vilenie, de la passions-grrr, de la passions-plus-grrr et de la passions-re-grrr, et, et, ET ... la pluie traditionnelle d'un mois de novembre dans la région des lacs de l'Angleterre.
Tomas Lynley et les St James sont au centre de l'investigation, leur vie se mêlant étroitement à l'enquête, mais Barbara Havers (ma chouchoute, chut, faut pas le dire) est tout de même présente avec un rôle un peu plus secondaire. Wintson Nkata m'a manqué, mais il faut bien qu'il se repose un peu, le pauvre.

J'oubliais de parler de l'intrigue !
Ian fait partie d'une riche famille d'industriels, et a quitté femme et enfants pour l'amour d'un autre homme, dévastant la vie de tous. Un jour, il se noie. Le commissaire Hillier somme l'inspecteur Lynley d'enquêter sur cette mort incognito. On rencontrera alors le reste de la famille : l'héritier logique de l'entreprise familiale au lourd passé de toxicomane, auquel il a tourné le dos après avoir rencontré sa future femme, une femme invalide et aigrie, vivant au crochet de ses proches, des parents vivant sur des apparences, et un jeune garçon au comportement autodestructeur.

Et puis à la fin il est question de biiiiiiiiiiiiiiiip et de biiiiiiiiiiiiiiiiiiiip qui fait biiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Damned ! je ne peux pas dévoiler tout ça ici mais, croyez-moi, j'ai hâte de lire le prochain livre !

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Commentaires
L
Han ! Ca donne envie !!! Je crois avoir lui celui avec les Pakistanais.<br /> <br /> j'aime lire en anglais même si des fois je suis sûre de passer à côté de quelques trucs
M
...en poche, oui Christine59, ET EN FRANçAIS, cré vingt diou...
C
Je me réjouis de le lire bientôt (dès qu'il sera disponible en poche) !
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