Maiko
Après avoir essuyé un refus sans appel pour sa demande de énième robe de princesse, Gabuzette a du se rabattre sur une sélection de styles de déguisements que je voulais bien lui faire. Elle n'a toujours pas accepté le clown, et pour la danseuse de salsa, si j'ai bon espoir pour l'année prochaine c'est encore un peu trop bariolé pour cette fois.
C'est la japonaise qui l'a emporté. Version maiko.
Une maiko est une apprentie geisha. Elle a de 15 à 20 ans environ, et porte un kimono de la mort qui tue comme il est beau (tu noteras le niveau de mon vocabulaire, mais il est tard à l'heure où j'écris ces lignes) et, ce qui n'a pas été sans influencer ma descendance, elle porte du maquillage AVEC DU ROUGE A LEVRES, le doran.
Bon, je me suis un peu documentée pour savoir quoi et comment faire, mais en définitive j'ai fait un poil n'importe n'awak, en utilisant les tissus que j'avais dans mon armoire, à savoir un satin à la chinoise gris, et des (grandes) chutes de coton imprimé.
Par contre, Gabuzette et moi, on a fait un deal : elle aurait un déguisement super beau, mais il allait falloir qu'elle donne de sa personne ! Du coup, elle m'a aidé à coudre.
Le premier jour des vacances a donc été consacré à la découpe du tissu principal, son épinglage, et même à sa couture. Gabuzette m'a activement (et fièrement) assistée dans toutes ces étapes.
Pour ce qui est des manches et du noeud du obi, je m'y suis collée toute seule, principalement parce que j'ai fait tout ça à tâtons, sans aucun patron.
Je dois dire que je suis assez fière du fruit de notre collaboration.
Regarde un peu :
Tu reconnaîtras les pantoufles préférées de Gabuzette!
Là, j'étais super contente de réussir à faire de jolies photos du visage de ma fille.
Puis, je lui ai demandé de me montrer "l'arrière", histoire de zoomer sur le noeud du obi.
"- Oué, môman, je vais te montrer mon derrière !!! Poutou-poutou-poutou !"
Et là, c'était parti pour des heures de ...
Poutou-poutou-poutou !
Je sais, niveau grâce, Gabuzette tient de sa mère !
;o)