Ma robe de femme-serpent
Première robe pour moi, rien que pour moi, et uniquement pour moi, entièrement cousue en 2013.
Après mon zèbre intergalactique, je reste dans la couture zoologique avec ma robe de femme-serpent.
Ça faisait un petit moment que j'avais acheté le patron Vogue V8685.
En fait, je suis abonnée à la newsletter de leur site web, et je profite donc régulièrement de leurs patrons pochette vendus pour une bouchée de pain (3,88$ quel que soit le patron Vogue, au lieu de 19€ le plus souvent).
Ce patron m'avait donc tapé dans l'oeil, mais le problème, c'est qu'au dos de la pochette, il y a un trait avec l'instruction : mettez votre tissu qui doit faire cette taille non étiré (avec un petit trait) et cette taille étiré (avec un autre petit trait). Et crois-tu, mon fan, que c'est facile de trouver un tissu qui va pile poil d'ici à là non étiré, mais d'ici à là étiré ? Eh bien non ! Le patron était coupé, étudié, mais je n'avais pas la matière première.
A bout de patience, j'ai donc acheté au marché aux tissus de Nancy deux mètres de tissu élastique (que nous appellerons jersey) d'un magnifique motif python ardéchois aux reflets cuivrés, le tout pour 10 €. Je ne savais pas si ça conviendrait, mais au pire ça me ferait essayer le patron, et passer un peu ma frustration.
La version qui me plaît le plus, c'est celle de la photo. Mais des robes sans manche ou à manches très courtes, ça, j'ai déjà. Je me suis donc repliée sur la version droite à manches longues, mais en raccourcissant la longueur de la jupe par manque de tissu. Une bonne solution pour affronter les printemps hésitants et les automnes grisâtres.
Voici le résultat :
Tadaaaaaam !
Tiens, y a un truc par terre !
J'ai adoré coudre cette robe. Hors découpe du patron, du tissu et marquage des repères, la couture m'a demandé quatre heures environ. Tout s'est idéalement passé. A tel point que, comble du bonheur, l'élasticité de mon tissu m'a évité de poser la fermeture éclair. Et tu sais à quel point je déteste poser les fermetures éclair !
Ce sont des manches raglan, et il y a deux sortes de ceintures (corselet et haut de jupe). quelques fronces de poitrine et des pinces fines en bas du corsage arrière. Je suis raccord avec les mensurations de Madame Vogue, cette fois-ci, hormis pour les manches que je trouvais trop larges. Un coup de surjeteuse et le problème est réglé. Faut dire qu'elle est bien, ma surjeteuse. Je radote, peut-être ?
La taille est un poil trop petite pour moi (j'avoue : je suis en apnée sur les photos) mais c'est pas grave : c'est bientôt l'été et on n'est pas sensé perdre du poids en été, hein ? Et puis ça a l'avantage de montrer mes courbes de déesse aussi, faut dire.
Je trouve le look femme-serpent sympa. Je n'aurais pas osé le porter il y a quelques années, mais maintenant aucun problème. Je pense que je vais tout de même éviter de porter cette robe avec mes escarpins en poil de zèbre bovin.