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Le monde est une fleur
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11 janvier 2011

La robe maudite


Ma machine à coudre a beaucoup fonctionné pendant ces vacances.

J'ai profité de la présence de mes parents pour pouvoir avoir un tête à tête avec elle sans que Gabuzette ne soit trop seule.
Elle était tout de même très intéressée et m'a aidée quand elle pouvait.

couture_2

Avec mes achats de tissus du Luxembourg, je me suis lancée pendant les vacances de Noël dans la réalisation d'une robe pour moi.C'est

celle-là (j'en avais déjà parlé ici).

 

Aaaaaaarrgh !

 

Soyons honnêtes. Il faut dire que quand ça commence à merder, il faut savoir s'arrêter.
Sauf que moi, je ne sais pas faire ça : m'arrêter.

Je vous décris le(s) problème(s) :

1- Pendant la découpe des pièces, j'ai perdu l'une des planches du patron. J'étais persuadée de ne jamais l'avoir vue, si bien qu'après pas mal de temps à retourner tout partout, j'ai écrit au site sur lequel j'ai acheté la pochette en lui disant qu'il y avait une erreur dans la pochette. C'est logique : ça ne peut pas être de ma faute ! Bien sûr, j'ai retrouvé la planche juste après avoir cliqué sur "envoyer".

2- Après avoir découpé toutes les pièces de tissu, je me suis mise à les surfiler avant de les coudre. Mais v'là t-y pas que le tissus du corsage s'est mis à rentrer dans ma machine, et à faire bourrage sur bourrage. Résultat : démontages de machine et trous dans le tissu. Une boucherie.

3- J'ai mal interprété les instructions qui étaient en anglais, et cousu une partie des plis creux du corsage  (ce n'était pas trop moche, mais bon…).

4- J'ai décidé de faire une couture le long de l'encolure parce que la parmenture avait tendance à ressortir. C'était tellement laid que j'ai décidé de tout découdre. Le tissus du corsage est un jersey très fin et fragile, et j'ai employé un point élastique. Malgré toute ma patience et mes précautions, j'ai fait des trous sur le devant.

5- Là, je devais commencer à saturer sérieusement, du coup j'ai monté l'endroit du dos sur l'envers du devant. Une grande première chez moi, car d'habitude je vérifie toujours ce genre de chose vu que c'est une erreur grossière ! Impossible à découdre proprement.

--> Premier recommencement (heureusement j'avais pris trop de tissu et je ne m'étais pas encore attaquée aux manches. J'ai donc uniquement recoupé le corps du corsage.)

J'ai refait le corsage comme il fallait, fait les plis sans les coudre cette fois.

6- Arrivée aux manches, celles-ci frottent ma machine d'un peu trop près et se tâchent d'huile. Je décide de laver les taches immédiatement, mais la triplure se décolle.

7- Quand enfin je réussi à coudre les bandes de manches, le résultat est affreux car le tissus a gondolé.

--> Deuxième recommencement. Là je n'ai plus assez de tissu du coup je dois refaire la totalité du corsage dans un nouveau coupon. J'en ai tellement assez que je demande à ma Môman de m'aider pour couper le tissu, marquer les repères et faufiler les plis.
J'ai décidé de doubler entièrement le corps du corsage. Ça empêchera la parmenture de remonter. Mais du coup ça double le travail, or les plis sont très longs à former.
Ce nouveau tissu est bien plus facile à travailler. (Je n'apprendrai que plus tard qu'il existe des aiguilles spéciales pour les tissus élastiques.)
A partir de là, la réalisation du corsage se passe assez bien. J'ai l'impression d'avancer à la vitesse d'un escargot narcoleptique, mais il faut dire que je n'ai plus aucune motivation, sauf celle de me débarrasser une fois pour toutes de cette robe.
La réalisation de la partie jupe est très facile … ha non, j'allais oublier :

8- Pour l'arrière, je couds, dans l'ordre : le côté droit, le côté gauche, puis le milieu. Bien oui : il y a un truc qui cloche. Ça n'a pas été trop grave, car j'ai remarqué tout de suite mon erreur et ces coutures bien droites ne sont pas trop difficiles à démonter.

9- La jupe est bien trop large. Je dois enlever au moins 6 cm au niveau des hanches.

10- Mon ennemie de toujours, la fermeture à glissière, gagne une nouvelle bataille. Tant pis : je resterai avec cette chose un peu moche sur le côté.

C'est tout pour la liste de mes malheurs.

 

Voilà les photos. Gabuzette a tenu à poser auprès de sa maman.

1__Large_ 2__Large_ 3__Large_

Je me trouvais d'ailleurs toute chose quand j'ai terminé de me battre avec cette robe, si bien que j'ai improvisé la confection d'une fleur avec une chute de tissus, un bouton et une épingle à nourrice. Finalement, je trouve qu'après toutes ces péripéties, cette robe n'a pas si mauvaise allure. Je l'ai portée au bureau et j'y ai tout de même apposé ma nouvelle griffe !

Fleur__Large_ Griffe_001__Large_

 

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Commentaires
C
et bien, quel combat pour cette robe, mais tu as bien fait de persévérer, elle te va à ravir, te fait une ligne superbe !!
M
Ben, t'en as de la persévérance; j'aurai abandonné depuis bien longtemps. très réussie ,et la fleur termine le tout avec élégance<br /> Merci pour l'info: je ne savais pas qu'il existait des aiguilles spéciales pour lle point élastique
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