Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le monde est une fleur
Publicité
Archives
Newsletter
19 septembre 2011

Le jeu de l'ange

Sans titreAlors voilà : j'ai terminé la lecture du dernier livre de Carlos Ruiz Zafon : Le jeu de l'ange.

J'avais lu L'ombre du vent, du même auteur, en début d'année. J'avais tout de suite été séduite par l'ambiance de ce livre, dont l'intrigue se déroulait à Barcelone, dans les années de la prise de pouvoir des fascistes en Espagne. La radicalisation de la société n'est pas le thème central, mais elle permet de comprendre l'attitude des personnages.
En gros, l'histoire, c'est un enfant qui découvre un livre oublié dont le titre est "L'ombre du vent". Il va se prendre de passion pour cet ouvrage et pour son auteur. Évidement, ses recherches l'amèneront à remuer de sombres histoires oubliées.

Dans Le jeu de l'ange, j'ai tout de suite retrouvé le style et l'ambiance qui m'avaient tant plu. Barcelone est à nouveau un personnage à part entière. Loin de l'Espagne gaie et colorée, ici ce sont tour à tour les ruelles sombres et les villas gothiques ou les ramblas des Barcelonais qui sont mises en avant, sans oublier les dernières avancées techniques comme le tramway ou le téléphone. Comme j'ai habité un petit peu dans cette ville, c'est des détails qui me parlent vraiment.
L'histoire ? Un jeune auteur de fiction, orphelin sans le sou, va accepter la commande d'un livre exceptionnel. On le verra aimanté par son "patron", par son mentor, par une jeune femme (bein oui, bien sûr), par une maison, et par l'écriture elle-même. Un bon zeste de fantastique sert de liant à l'intrigue.
Pour ne rien gâcher, Zafon fait un clin d'oeuil aux lecteurs de L'ombre du vent. Il introduit dans Le jeu de l'ange des personnages qu'on a connu dans L'ombre du vent, dont l'intrigue se passe une génération plus tard.

J'ai dégusté ce livre goulûment.
Tout m'a plu, de l'intrigue à la description des personnages ou des lieux. Tout ... sauf la fin. Malheureusement, j'ai eu le sentiment que l'auteur s'était perdu dans trop de méandres pour pouvoir retrouver un dénouement entièrement crédible, et il a donc dû utiliser un deus ex machina dans son dernier chapitre.

Dommage, mais ça ne me démotive pas à attendre le prochain roman de cet auteur.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité