To kill a mockingbird
J'ai terminé cette nuit "To kill a mockingbird", d'Harper Lee. (Eh oui, difficile de fermer ce livre, surtout vers la fin !)
C'est un roman américain de 1960 pour lequel Mme Lee a gagné le prix Pulitzer.
L'histoire se situe pendant les années 30, dans une petite ville d'Alabama.
La narratrice, une petite fille banche de 5 ans au début du récit, est la fille d'un avocat. Elle raconte sa vie auprès de son frère ainé, de son père et de leur employée de maison Noire, et ses amitiés, ses déceptions, sa vision du monde des adultes.
La dernière partie du roman est centrée sur les répercussions qu'aura la profession de son père sur sa vie. En effet, celui-ci va être amené à défendre un Noir accusé du viol d'une Blanche. L'époque et le lieu appliquant la ségrégation de façon extrême, toute la famille subira au mieux des moqueries, au pire des agressions.
Je recommande vraiment la lecture de ce livre.
J'ai choisi de le lire en version originale, mais ça n'est pas une mince affaire : la narratrice étant très jeune, elle ne comprend pas tout ce qu'elle entend, et le transmet au lecteur. J'ai par exemple passé quelques jours à me demander ce qu'était une "morphodite", alors que c'est une invention de l'auteur. De plus, les dialogues aident à poser des personnages aux statuts sociaux très différents ("red-necks", Noirs, Ladies, etc.) et comptent donc souvent des fautes de grammaires, des mots coupés, de l'argot, etc.
J'ai vu sur le net que ce livre était souvent étudié en cours d'anglais au collège. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour cette raison.
Le titre français de ce livre est "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur".